Augmentation naturelle du volume mammaire : Pour les patientes souhaitant une augmentation des seins en utilisant leur propre tissu adipeux.

Alternative moins invasive : Pour celles recherchant une solution plus subtile et naturelle que les implants mammaires traditionnels.

Reconstruction mammaire post-cancer : Pour les patientes ayant subi une chirurgie pour cancer du sein et souhaitant restaurer le volume et la forme de leur poitrine de manière naturelle.

Amélioration de la silhouette : Pour celles qui souhaitent remodeler la forme et le contour des seins tout en éliminant les excès de graisse localisés dans d’autres parties du corps.

Dans tous ces cas, il est essentiel de consulter un chirurgien plasticien expérimenté à Villefranche pour évaluer l’adéquation du lipofilling mammaire à chaque situation individuelle et discuter des attentes, des risques et des résultats potentiels.

Insuffisance de graisse corporelle : Le lipofilling nécessite une quantité suffisante de tissu adipeux pour être efficace, ce qui peut exclure les patientes très minces.

Augmentation mammaire importante : Cette technique est limitée en termes de volume par rapport aux implants mammaires, elle n’est donc pas adaptée aux patientes recherchant une augmentation significative.

Correction de ptôse sévère : Le lipofilling seul peut ne pas être suffisant pour corriger une ptôse mammaire importante, nécessitant souvent une autre approche chirurgicale.

Lors du prélèvement de tissu adipeux et de sa réinjection dans la région mammaire, les incisions sont très petites, mesurant environ 3 millimètres, et placées de manière discrète. Ces incisions sont stratégiquement réalisées dans des zones spécifiques afin de minimiser les cicatrices visibles tout en offrant un accès optimal aux régions à traiter.

Le décollement cutané est réalisé entre la peau et la paroi musculaire sous-jacente, permettant un accès direct à la graisse sous-cutanée.

Le transfert de graisse se fait en petites quantités, sous forme de fins cylindres de graisse rappelant des « spaghettis ». Cette méthode implique la création de micro-tunnels multidirectionnels, allant du plan profond (près des côtes) au plan superficiel (proche de la peau).

Une planification minutieuse des volumes en pré-opératoire est essentielle pour :

• Construire un réseau tridimensionnel homogène.
• Éviter la formation d’amas graisseux, qui pourrait entraîner une cytostéatonécrose.

Chaque micro-tunnel est conçu pour être entouré de tissu bien vascularisé, garantissant la survie des cellules graisseuses. Le transfert de graisse est effectué sous faible pression, avec un retrait délicat de la canule pour préserver l’intégrité du tissu.

Les résultats définitifs de l’intervention ne peuvent être évalués avec précision qu’au bout d’un an.

Surcorrection et résorption du volume transféré

Il est essentiel de prévoir une surcorrection du volume de graisse transférée, dans la mesure où les tissus receveurs le permettent. Cela prend en compte une résorption naturelle d’environ 20 à 30 % du volume injecté. La règle des 140 % est donc appliquée : par exemple, injecter 140 ml de graisse pour obtenir un résultat final estimé à 100 ml.

Si les tissus receveurs atteignent leur capacité maximale et ne peuvent plus accepter de graisse, il est important de ne pas forcer l’injection pour éviter des complications telles que des zones de cytostéatonécrose. Dans ce cas, il est préférable de planifier une seconde séance complémentaire, réalisable quelques mois plus tard, pour affiner les résultats.

Patience et suivi post-opératoire

Les volumes injectés nécessitent du temps pour se stabiliser progressivement. Pendant cette période, un suivi régulier est recommandé, avec des consultations espacées d’environ trois mois sur une année, pour surveiller l’évolution et s’assurer d’une guérison optimale.

Les cicatrices sont soigneusement placées pour être dissimulées dans les plis naturels du corps. Cependant, pour optimiser leur apparence :

Massez les cicatrices régulièrement pendant les trois premiers mois.

Protégez-les du soleil pendant au moins un an en appliquant une crème solaire à indice de protection élevé (SPF 50+).

Ces précautions aident à prévenir les pigmentations excessives et à améliorer l’aspect final des cicatrices.

Pour optimiser davantage les résultats, le Dr Stivala utilise fréquemment le laser UrgoTouch®, une technologie avancée dédiée à l’amélioration de la cicatrisation.

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Après l’intervention, des fils résorbables sont utilisés pour les sutures. Les boucles se dissolvent naturellement dans le corps au fil du temps et ne nécessitent pas d’ablation par une infirmière.

Les douleurs après l’intervention peuvent varier d’une personne à l’autre, mais elles sont généralement bien tolérées avec un traitement approprié. Les sensations les plus courantes incluent une tension et des courbatures dans les zones de lipoaspiration.

Un suivi médical régulier permettra d’ajuster le traitement pour soulager ces symptômes et garantir une récupération confortable.

Comme pour toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir. Le Docteur Stivala sera là pour vous accompagner et vous proposer une prise en charge adaptée.

Il est essentiel de distinguer :

・Les suites post-opératoires habituelles telles que les hématomes, les gonflements, les courbatures et une diminution temporaire de la sensibilité cutanée.

・Les risques post-opératoires à court terme incluent les infections, les saignements, la nécrose cutanée, les retards de cicatrisation et les écoulements.

・Les risques post-opératoires à long terme comprennent l’asymétrie, les irrégularités des zones aspirés, la résorption précoce de la graisse injectée et la présence d’amas graisseux irréguliers (perçus comme des nodules de graisse).

• Résultat naturel :
  Cette technique utilise la graisse de la patiente pour augmenter le volume des seins, offrant un aspect et un toucher plus naturels que les implants mammaires.
• Double bénéfice :
  En plus d’augmenter le volume mammaire, le lipofilling permet de remodeler la silhouette en éliminant les excès de graisse dans des zones telles que l’abdomen, les cuisses ou les hanches.
• Chirurgie mini-invasive :
  Les incisions nécessaires pour prélever et réinjecter la graisse sont millimétriques, entraînant des cicatrices discrètes et peu visibles.
• Confort post-opératoire :
  Comparé à la pose d’implants mammaires, le lipofilling offre une récupération plus confortable, avec moins de contraintes liées à une chirurgie invasive.

• Objectif d’amélioration :
  Le lipofilling vise à améliorer l’apparence des seins de manière naturelle, sans rechercher la perfection. Avec des attentes réalistes et une acceptation des cicatrices minimales, les patientes peuvent être très satisfaites des résultats obtenus.
• Volume cible limité :
  Cette technique est particulièrement adaptée pour des augmentations mammaires légères à modérées. Les volumes de graisse injectés sont limités et peuvent ne pas convenir aux patientes souhaitant une augmentation significative.
• Résorption de la graisse :
  Une partie de la graisse transférée peut être résorbée par le corps au fil du temps, entraînant une légère diminution du volume. Des séances de retouches peuvent être nécessaires pour maintenir ou ajuster les résultats.
• Nécessité de tissu adipeux suffisant :
  Le lipofilling exige une quantité adéquate de graisse à prélever. Les patientes très minces ou avec un faible pourcentage de graisse corporelle peuvent ne pas être des candidates idéales pour cette intervention.
• Possibilité de plusieurs séances :
  Pour atteindre les résultats souhaités, certaines patientes peuvent nécessiter plusieurs séances, espacées de quelques mois, ce qui peut prolonger la durée totale du traitement.

Arrêt du tabac : Il est impératif de cesser de fumer au moins un mois avant et après la chirurgie pour réduire les risques de thrombo-phlébite et de complications de cicatrisation.

Éviter certains médicaments : La prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires ou d’anticoagulants doit être suspendue dans les 15 jours précédant l’intervention afin de minimiser le risque d’hémorragie.

Contraception orale : L’arrêt de la contraception orale est conseillé un mois avant la procédure pour réduire le risque de thrombo-embolie.

À ce jour, aucune preuve concluante n’indique que le lipofilling mammaire augmente le risque de développer un cancer du sein. Cependant, cela n’élimine pas la possibilité qu’un cancer puisse apparaître ultérieurement. Le risque de cancer varie d’une patiente à l’autre et dépend de plusieurs facteurs, tels que l’âge, les antécédents familiaux et la densité mammaire. Il est essentiel de prendre toutes les précautions nécessaires pour réduire ce risque.

Bilan pré-opératoire et suivi post-opératoire

Avant l’intervention, il est impératif de réaliser :

• Un bilan d’imagerie mammaire pré-opératoire comprenant une mammographie et une échographie, effectuées par un radiologue spécialisé en imagerie mammaire.

Après l’intervention, un suivi régulier est essentiel :

• Une mammographie et une échographie doivent être réalisées un an après l’intervention, conformément aux recommandations du radiologue.

Importance de la surveillance à long terme

Cette approche permet une surveillance optimale de l’état de santé mammaire, facilitant la détection précoce d’éventuels changements ou anomalies. En prenant ces précautions et en respectant un suivi rigoureux, la patiente et son équipe médicale peuvent collaborer efficacement pour préserver sa santé et son bien-être à long terme.