La mastopexie s’adresse à toute personne souffrant de ptôse mammaire et souhaitant repositionner et raffermir ses seins afin de retrouver une silhouette plus jeune, plus tonique et plus harmonieuse.

Les causes courantes de la ptôse mammaire

• Ptôse mammaire liée au vieillissement
• Ptôse mammaire après grossesse et allaitement
• Ptôse mammaire due aux fluctuations de poids
• Ptôse mammaire d’origine congénitale ou génétique
• Ptôse mammaire après une chirurgie mammaire précédente

Pourquoi consulter ?

Dans chacun de ces cas, il est crucial de consulter un chirurgien plasticien expérimenté à Villefranche. Cette consultation permettra d’évaluer la pertinence d’un lifting mammaire, de discuter des attentes, d’expliquer les risques et d’anticiper les résultats potentiels de la procédure.

Grossesse future planifiée
Si une femme prévoit une grossesse dans un avenir proche (environ 2 ans), il est souvent préférable d’attendre après la grossesse pour envisager un lifting mammaire. Les changements hormonaux, la prise de poids et l’allaitement peuvent modifier significativement la forme et la fermeté des seins, ce qui pourrait compromettre les résultats de l’intervention.

Absence de ptôse mammaire significative
Si le degré de ptôse mammaire est faible et que la patiente souhaite simplement augmenter le volume de sa poitrine sans repositionner les seins, une augmentation mammaire seule peut être une solution plus adaptée, sans nécessiter un lifting.

1. Fluctuations de poids importantes
   Les variations de poids, qu’elles soient liées à une prise ou à une perte de poids, peuvent affecter les résultats d’un lifting mammaire.
   • Une prise de poids importante après l’intervention peut étirer les tissus mammaires, altérant les résultats esthétiques.
   • Une perte de poids significative peut entraîner un relâchement supplémentaire des tissus.
     Il est donc recommandé d’atteindre un poids stable avant de subir un lifting mammaire. Cela minimise les risques de complications et optimise les résultats à long terme.

L’incision périaréolaire est effectuée autour du bord de l’aréole, la zone pigmentée entourant le mamelon. Cette technique est fréquemment utilisée pour traiter les ptôses mammaires légères à modérées. Les cicatrices qui en résultent sont généralement discrètes, car elles sont dissimulées à la transition entre la peau de l’aréole et celle du sein.

En complément de l’incision périaréolaire, une incision verticale peut être réalisée, descendant de l’aréole jusqu’au sillon sous-mammaire (pli sous le sein). Cette technique est particulièrement adaptée aux ptôses mammaires modérées à sévères, car elle permet d’accéder aux tissus mammaires profonds et de repositionner les seins de manière plus significative pour un résultat harmonieux.

Dans les cas de ptôse mammaire sévère, une incision horizontale peut être réalisée le long du pli sous-mammaire, souvent combinée avec une incision verticale pour former une cicatrice en forme de « T » inversé ou d’ancre. Cette technique permet un repositionnement significatif des tissus mammaires et une correction plus importante de l’affaissement, offrant des résultats durables et harmonieux.

Voici les structures concernées par un lifting mammaire :

1. Tissu glandulaire mammaire
   Le tissu glandulaire mammaire constitue la partie fonctionnelle des seins, responsable de la production de lait. Lors d’un lifting mammaire, ce tissu est remodelé et repositionné afin de restaurer la forme et la projection des seins.
2. Peau mammaire
   La peau recouvrant les seins est ajustée pour s’adapter à leur nouvelle forme après le lifting. L’excès de peau est éliminé afin de prévenir le relâchement et de créer une apparence plus ferme et tonique.
3. Aréole et mamelon
   L’aréole et le mamelon sont repositionnés pour s’aligner avec la nouvelle position des seins, garantissant un résultat naturel et esthétique.

Les résultats définitifs de l’intervention ne peuvent être pleinement appréciés qu’un an après l’opération. Il est essentiel de faire preuve de patience, car les cicatrices nécessitent du temps pour s’atténuer progressivement.

Durant cette période, un suivi régulier est fortement recommandé, avec des consultations espacées d’environ trois mois sur une année. Cela permet de surveiller l’évolution, d’assurer un bon déroulement de la guérison et d’apporter des ajustements si nécessaire.

Les cicatrices sont stratégiquement positionnées pour être dissimulées dans les plis naturels du corps. Cependant, pour optimiser leur apparence, il est crucial de :

• Masser les cicatrices régulièrement, notamment pendant les trois premiers mois suivant l’intervention.
• Protéger les cicatrices du soleil pendant au moins un an, en appliquant une crème solaire à indice de protection élevé (SPF 50+).

Ces soins permettent de prévenir les pigmentations excessives ou les altérations de la cicatrice durant la phase de guérison.

Pour améliorer davantage le résultat cicatriciel, le Dr Stivala utilise fréquemment le laser UrgoTouch®, une technologie avancée dédiée à l’optimisation des cicatrices.

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Pour les sutures, des fils résorbables sont utilisés, évitant ainsi le recours à des agrafes ou à des fils visibles. Afin de favoriser une cicatrisation optimale, une petite boucle est maintenue à chaque extrémité de la cicatrice pendant environ 15 jours.

Aucun drainage n’est généralement requis sauf cas particulier.

Les douleurs après l’intervention peuvent varier d’une personne à l’autre, mais elles sont généralement bien tolérées avec un traitement adapté. Les sensations les plus fréquentes incluent une tension et des courbatures au niveau des muscles abdominaux, parfois accompagnées d’une gêne lors de l’inspiration profonde.

Un suivi médical régulier permettra d’ajuster le traitement pour soulager efficacement ces symptômes et garantir une récupération confortable.

Comme pour toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir. Le Dr Stivala sera à vos côtés pour vous accompagner et mettre en place une prise en charge adaptée si nécessaire.

Différents types de complications

1. Suites post-opératoires habituelles :
   • Hématomes.
   • Gonflements.
   • Courbatures.
   • Diminution temporaire de la sensibilité cutanée.
2. Risques post-opératoires à court terme :
   • Infections.
   • Saignements.
   • Nécrose cutanée.
   • Retards de cicatrisation.
   • Écoulements.
3. Risques post-opératoires à long terme :
   • Asymétrie.
   • Écoulements lymphatiques.
   • Rejet du matériel de suture.

Un suivi attentif

Le suivi post-opératoire permettra de surveiller ces éventualités et de s’assurer d’une récupération optimale.

• Amélioration de la silhouette
  En remontant les seins, la mastopexie contribue à une silhouette plus tonique et équilibrée. Cette intervention peut également aider à restaurer la confiance en soi et l’estime de soi de la patiente.
• Correction de l’asymétrie mammaire
  La mastopexie permet d’ajuster la position et la forme des seins, corrigeant ainsi les asymétries pour un résultat plus symétrique et harmonieux.
• Réduction de l’excès de peau
  Pour les femmes présentant un excès cutané au niveau des seins, la mastopexie élimine cet excès, offrant une poitrine à l’apparence plus ferme et rajeunie.
• Repositionnement du mamelon et de l’aréole
  En cas de ptôse mammaire, la mastopexie repositionne le mamelon et l’aréole pour s’aligner avec la nouvelle forme et position des seins, améliorant l’esthétique globale.
• Possibilité de combinaisons avec d’autres interventions
  La mastopexie peut être réalisée seule ou combinée à des interventions telles qu’une augmentation mammaire par prothèses ou par lipofilling, permettant d’obtenir des résultats adaptés aux besoins spécifiques de chaque patiente.

L’objectif de la mastopexie est d’améliorer l’apparence des seins, sans chercher à atteindre une perfection absolue. Si vos attentes sont réalistes et que vous êtes prêt(e) à accepter les cicatrices résultantes, vous devriez être pleinement satisfait(e) du résultat obtenu.

Limitations liées à la redistribution de la glande mammaire

Lors d’une mastopexie, le chirurgien remodèle et repositionne les seins en utilisant la glande mammaire existante. Cela signifie que le volume final dépend de la quantité de tissu mammaire disponible.

Dans certains cas, si une augmentation de volume supplémentaire est souhaitée, une augmentation par implants ou par lipofilling peut être envisagée. Si cette option n’est pas réalisable, les possibilités de volume postopératoire seront limitées à la glande mammaire existante.

• Arrêt du tabac : Il est crucial d’arrêter de fumer au moins un mois avant et après l’intervention. Le tabac augmente significativement les risques de thrombo-phlébite et de complications de cicatrisation.
• Éviter certains médicaments : La prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires ou d’anticoagulants doit être suspendue dans les 15 jours précédant l’intervention pour limiter le risque d’hémorragie.
• Contraception orale : L’arrêt de la contraception orale est recommandé un mois avant l’intervention pour réduire les risques de thrombo-embolie.