Archive

Cicatrices inesthétiques à Villefranche

Aucune chirurgie ne peut être réalisée sans laisser de cicatrices, et il est impossible d’éliminer une cicatrice de manière totale. Toutefois, plusieurs méthodes peuvent contribuer à les atténuer partiellement.

Ces méthodes comprennent des interventions chirurgicales et des traitements esthétiques non invasifs. Il est important de faire preuve de prudence lors du choix des techniques et d’évaluer soigneusement la motivation du patient avant de recommander des procédures complexes, dont les résultats peuvent parfois être imprévus.

Introduction :

Toute lésion cutanée peut aboutir à la formation d’une cicatrice, qui résulte du processus naturel de guérison de la peau.

Les cicatrices peuvent être provoquées par un traumatisme ou une intervention chirurgicale.

Une lésion du derme entraînera systématiquement une cicatrice, contrairement aux lésions superficielles qui n’affectent que l’épiderme et ne laissent généralement pas de cicatrices.

 

Techniques pour atténuer les cicatrices :

Il existe aujourd’hui plusieurs solutions, chirurgicales et non chirurgicales, pour améliorer l’apparence des cicatrices inesthétiques.

TECHNIQUES NON-CHIRURGICALES

Parmi les méthodes non chirurgicales, on retrouve le laser, le peeling, les injections de corticoïdes et les pansements siliconés, qui peuvent donner des résultats satisfaisants dans certains cas.

 


TECHNIQUES CHIRURGICALES

Les interventions chirurgicales sont souvent les plus efficaces pour traiter les cicatrices, mais elles doivent être réservées aux cicatrices présentant certaines caractéristiques spécifiques :

 

Cicatrices Rétractiles ou Adhérentes :

Ces cicatrices créent un lien entre le derme et les tissus plus profonds (souvent le muscle ou son enveloppe superficielle, le fascia), et peuvent entraîner des déficits fonctionnels. Le lipofilling peut être utile dans ces cas.

Cicatrices Ulcérées :

Fragiles, ces cicatrices nécessitent une surveillance étroite et une intervention chirurgicale adaptée.

Cicatrices Hypertrophiques ou Chéloïdiennes :

Résultant d’une cicatrisation désordonnée, ces cicatrices s’étendent au-delà des limites initiales de la lésion. Elles peuvent provoquer des démangeaisons, être très douloureuses, et présenter des caractéristiques telles que des contours bosselés, une couleur rouge et une apparence inflammatoire.

 

Pour envisager une correction chirurgicale, il est essentiel que la cicatrice soit mature et stable.

Le choix de la technique chirurgicale dépend des caractéristiques spécifiques de la cicatrice et des propriétés des tissus du patient. Plusieurs interventions peuvent être envisagées.

 

Interventions simples :

Dans les cas les plus simples, deux étapes sont nécessaires :

1. Excision de la cicatrice initiale.

2. Nouvelle suture pour obtenir une cicatrice plus discrète.

Souvent, une incision spéciale est utilisée pour casser l’axe principal de la cicatrice initiale. La cicatrice est ensuite réorientée selon les lignes de tension naturelles de la peau pour réduire les tensions sur la plaie.

 

Pour les cicatrices étendues :

Plusieurs techniques peuvent être combinées pour obtenir le meilleur résultat possible :

Exérèse itérative : Excision de la cicatrice en plusieurs étapes pour permettre à la peau de se détendre progressivement.

Greffe de tissus cutanés : Prélèvement de peau d’une autre zone du corps pour recouvrir la cicatrice.

Plastie locale : Déplacement d’un lambeau de peau voisin pour recouvrir la cicatrice.

Expansion cutanée : Insertion de ballonnets gonflables sous la peau saine près de la cicatrice. Les ballonnets sont progressivement gonflés pour étirer la peau, qui sera utilisée pour recouvrir la cicatrice une fois suffisamment développée.

Lipostructure ou lipofilling : Injection de cellules graisseuses sous la cicatrice pour atténuer les dépressions et améliorer la texture de la peau.


Avant, pendant, après…


→ Première consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous examiner, de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, photographies préopératoires, anamnèse).

Pendant cette consultation, aucun geste chirurgical ne sera effectué.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires peuvent être prescrits. Dans ce cas une deuxième consultation sera nécessaire.

Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

 

→ L’intervention

La plupart du temps, l’intervention est réalisée sous anesthésie locale simple.

Toutefois, si l’exérèse est étendue ou en fonction de la localisation, une anesthésie locale potentialisée ou une anesthésie générale peut être nécessaire.

L’opération peut se dérouler soit au cabinet du chirurgien, soit en milieu hospitalier (clinique ou hôpital).

En cas d’anesthésie locale, le patient peut partir juste après l’intervention. Pour une anesthésie générale, la sortie se fait généralement dans la journée.

La durée de l’intervention varie de 20 minutes à 2 heures, en fonction de la complexité et de l’ampleur du geste.

Après l’opération, la pièce excisée est systématiquement envoyée au laboratoire pour analyse.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.

Le Docteur STIVALA utilise régulièrement le laser UrgoTouch® afin d’obtenir un meilleur résultat cicatriciel.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Arthrose du pouce (Rhizarthrose) à Villefranche

La rhizarthrose est une forme d’arthrose touchant spécifiquement le pouce, se manifestant par une dégradation progressive du cartilage de l’articulation reliant le trapèze au premier métacarpien.

Introduction :

L’arthrose du pouce, également appelée rhizarthrose en termes médicaux, correspond à une dégradation progressive du cartilage situé entre le trapèze (un os du poignet) et le premier métacarpien. Cette usure entrave le mouvement naturel du pouce, en particulier la capacité de préhension en pince.

Souvent bilatérale, elle peut toucher les deux pouces et résulte de divers facteurs tels que des prédispositions anatomiques, des antécédents familiaux ou des séquelles de traumatismes.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un spécialiste du traitement de cette pathologie et est référencé au niveau national. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site dédié : www.arthrose-pouce.com

Avec l’âge, l’usure du cartilage peut entraîner un contact direct entre les os, provoquant douleurs et déformations du pouce.

Prévalence :

Cette pathologie est fréquente, affectant principalement les femmes autour de la cinquantaine. Elle est souvent présente des deux côtés et peut se manifester à différents stades, tant sur le plan clinique que radiographique. 

 

Causes :

La cause exacte de l’arthrose demeure incertaine. Bien que cette affection puisse survenir à tout âge, elle apparaît le plus souvent après 45 ans. La dégradation articulaire liée à la rhizarthrose peut être favorisée par plusieurs facteurs :

・Antécédents de traumatismes ou de fractures.

・Infections anciennes ayant affecté l’articulation.

・Développement spontané sans traumatisme, où la présence de cristaux microscopiques entraîne une usure du cartilage (chondrocalcinose).

・Prédisposition familiale aux rhumatismes inflammatoires.

Symptômes :

Symptôme Principal :

・Douleur : La douleur constitue le symptôme dominant, notamment lors des gestes du quotidien tels que la manipulation de petits objets, le pincement ou encore la rotation d’une clé. Il est important de noter qu’une destruction articulaire avancée peut parfois s’accompagner d’une douleur minime, un phénomène connu sous le nom de « discordance radio-clinique ».

 

Autres Symptômes Associés :

・Gonflement et déformation articulaire : Un gonflement et une modification de la forme de l’articulation peuvent apparaître, souvent liés à une synovite, un épanchement articulaire, la formation d’ostéophytes ou encore une subluxation.

・Enraidissement progressif : Une perte progressive de mobilité peut limiter l’amplitude des mouvements du pouce.

・Déformation « en Z » : À un stade avancé, l’arthrose peut entraîner une déformation caractéristique du pouce, appelée « pouce en Z ».

 

Diagnostic :

Le diagnostic repose sur un interrogatoire et un examen clinique. L’articulation touchée est généralement douloureuse à la pression et aux mouvements, en particulier lors des rotations. Une sensation de grincement articulaire peut être perçue. L’évaluation de la force permet de mesurer l’impact fonctionnel de la pathologie et d’apprécier la récupération post-opératoire en comparaison avec l’autre main.

Les radiographies sont essentielles pour confirmer le diagnostic, bien que l’intensité des symptômes ne soit pas toujours proportionnelle aux anomalies visibles sur les images.

 

Examens Complémentaires :

Radiographie : La radiographie de la colonne du pouce, réalisée de face et de profil selon les incidences spécifiques de Kapandji, permet de :

・Confirmer le diagnostic de rhizarthrose.

・Évaluer le stade radiologique et la sévérité de l’arthrose.

・Examiner les articulations adjacentes pour détecter d’éventuelles atteintes associées.

・Apprécier la taille du trapèze, ce qui aide à déterminer l’option chirurgicale la plus adaptée.

 

Scanner (tomodensitométrie) : Dans certains cas particuliers, notamment en vue d’une chirurgie, un scanner peut être prescrit pour une analyse plus détaillée de l’état du trapèze et de l’articulation concernée.

Traitement :

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Actuellement, aucun traitement curatif spécifique de l’arthrose n’existe. La prise en charge vise donc principalement à soulager les symptômes, en réduisant la douleur et en améliorant la fonctionnalité de l’articulation.

Les options thérapeutiques incluent, seules ou en combinaison :

・Antalgiques : Utilisation de paracétamol pour atténuer la douleur.

・Anti-inflammatoires : Médicaments stéroïdiens ou non-stéroïdiens pour réduire l’inflammation.

・Applications locales : Utilisation de crèmes ou gels à base d’anti-inflammatoires non stéroïdiens pour une action ciblée.

・Injections intra-articulaires : Injection de corticoïdes ou d’acide hyaluronique directement dans l’articulation pour un soulagement durable.

・Orthèses : Port d’attelles nocturnes pour limiter la douleur, bien qu’elles n’aient qu’un impact limité sur les déformations articulaires.

・Exercices de rééducation : Pratique régulière d’exercices visant à maintenir la mobilité et la force du pouce, notamment à travers des mouvements de préhension et de mobilisation articulaire.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

La chirurgie est envisagée lorsque la pathologie devient trop étendue et diffuse. Une douleur persistante, des déformations, une perte fonctionnelle ou un aspect esthétique altéré peuvent conduire le patient à solliciter, ou le chirurgien à recommander, une intervention chirurgicale.

Selon le degré d’usure articulaire, plusieurs types d’interventions peuvent être proposés :

 

1. L’arthrodèse trapézo-métacarpienne (blocage de l’articulation) :

Cette intervention consiste à fusionner l’articulation, entraînant une perte définitive de sa mobilité. Toutefois, lorsqu’elle est réussie, elle offre plusieurs bénéfices :

・Soulagement efficace et durable de la douleur
・Rétablissement de la force de préhension
・Stabilité articulaire renforcée

Toutefois, la perte de mobilité reste un inconvénient majeur à considérer.

 

2. Trapézectomie avec ou sans ligamentoplastie et suspension :

Cette technique consiste en l’ablation du trapèze tout en préservant les structures fibreuses avoisinantes.

Elle constitue une solution définitive en cas d’arthrose avancée.

 

Indications

Dégradation avancée du trapèze (os usé, aminci)
・Arthrose affectant à la fois l’articulation scapho-trapézienne et trapézo-métacarpienne

 

Avantages

・Préservation de la mobilité du pouce
・Disparition progressive des douleurs (généralement après 6 mois)

 

Inconvénients

・Instabilité et raccourcissement de la colonne du pouce
・Diminution prolongée, voire permanente, de la force de préhension entre le pouce et l’index, nécessitant une rééducation prolongée
・Correction esthétique parfois insuffisante

 

Ces interventions ne sont pas dénuées de risques. En cas d’échec, les options thérapeutiques alternatives sont limitées, ce qui peut placer le patient et le chirurgien face à une impasse thérapeutique.

 


 

PROTHÈSE TOTALE ARTICULAIRE OU ARTHROPLASTIE PROTHÉTIQUE

L’arthroplastie prothétique permet de préserver la continuité anatomique de la colonne du pouce, maintenant ainsi sa longueur. Cette caractéristique explique les excellents résultats obtenus, tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique :

Amélioration de la force de préhension et de la mobilité
Soulagement rapide de la douleur
Récupération rapide, avec reprise des activités quotidiennes en une dizaine de jours

Contrairement à la trapézectomie, la pose d’une prothèse ne constitue pas une impasse thérapeutique. En cas d’échec, il reste possible de retirer la prothèse et le trapèze pour restaurer une colonne du pouce fonctionnelle, bien que potentiellement moins performante.

 

Détails de l’intervention

・Durée : L’arthroplastie trapézo-métacarpienne par prothèse totale à double mobilité dure entre 45 minutes et 1 heure.

・Hospitalisation : Intervention réalisée en ambulatoire, permettant un retour à domicile le jour même.

・Matériaux : La prothèse est composée de titane, d’acier inoxydable et de polyéthylène, garantissant une bonne tolérance et une durabilité.

・Suites opératoires : Généralement simples, avec un faible taux de complications.

・Rééducation : Une autorééducation suffit généralement, évitant ainsi la nécessité de séances avec un kinésithérapeute.

 

Bénéfices de la prothèse totale à Ddouble mobilité

・Mobilité améliorée : Permet un large éventail de mouvements du pouce.

・Réduction significative de la douleur, améliorant le confort quotidien.

・Stabilité articulaire accrue, réduisant le risque de luxation.

・Durabilité, grâce à l’utilisation de matériaux résistants.

 

Risques et complications

Comme toute intervention chirurgicale, la pose d’une prothèse articulaire comporte certains risques :

・Hématomes
・Infections
・ Syndrome algo-neuro-dystrophique
・Complications spécifiques à la prothèse :

・Infection de l’implant
・Luxation
・Mobilisation ou désolidarisation des composants
・Usure prématurée des pièces prothétiques
・Raideur articulaire
・Réaction allergique aux métaux (rare)
・La survenue de complications dépend de plusieurs facteurs : l’état de l’articulation, les techniques chirurgicales utilisées, l’expérience du chirurgien et le suivi post-opératoire du patient.

 

Caractéristiques de la prothèse à double mobilité

Il s’agit d’une prothèse non cimentée, conçue pour traiter l’arthrose de l’articulation carpo-métacarpienne. Elle est composée de trois éléments :

1. Un implant métacarpien (tige)

・Fabriqué en alliage de titane et hydroxyapatite, favorisant la repousse osseuse.
・Disponible en 6 tailles pour s’adapter à chaque patient.

 

2. Un implant trapézoïdal (cupule)

・Composé d’acier inoxydable, revêtu de titane et d’hydroxyapatite.
・Implanté par technique press-fit, assurant une fixation optimale.
・Disponible en 2 formes (sphérique ou conique) et 2 tailles.

 

3. Un implant de jonction (col) surmonté d’un insert

・En acier inoxydable avec un insert en polyéthylène réticulé.
・Proposé en 6 configurations, avec 3 longueurs et 2 inclinaisons (droit ou incliné à 15°).

 

Une solution moderne et efficace

L’arthroplastie trapézo-métacarpienne par prothèse totale à double mobilité constitue aujourd’hui le traitement de référence pour la rhizarthrose. Son efficacité repose sur une excellente récupération fonctionnelle, une réduction rapide des douleurs et des complications limitées.

Cependant, comme toute intervention chirurgicale, elle comporte des aléas. Il est essentiel que le patient soit informé des risques potentiels et des alternatives existantes.

Le Docteur STIVALA, chirurgien spécialisé et reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), possède l’expertise nécessaire pour prendre en charge cette pathologie et assurer les meilleures chances de succès.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (radiographies et/ou scanner) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Kyste synovial du poignet à Villefranche

Le kyste synovial du poignet est la lésion bénigne la plus fréquente touchant la main.

Introduction :

Le kyste synovial est la tumeur bénigne la plus fréquente de la main, représentant plus de 50 % des lésions tumorales bénignes. Il apparaît dans 70 % des cas sur la face dorsale du poignet et dans 30 % des cas dans la gouttière du pouls, sur la face antérieure.

Son évolution est fluctuante, alternant entre :

・Phases de remplissage, avec une augmentation de la tension et du volume.
・Phases de vidange, où le kyste diminue de taille.

Ces kystes, remplis d’un liquide synovial épais, résultent de la dégénérescence des tissus périarticulaires, des gaines tendineuses ou, plus rarement, de la paroi de l’artère radiale.

Ils touchent majoritairement les femmes, avec une apparition fréquente après la puberté, entre 14 et 18 ans.

Symptômes :

La présence d’une petite tuméfaction fluctuante au niveau du poignet est un signe évocateur d’un kyste synovial.

Caractéristiques principales :

・Évolution du volume : Contrairement aux tumeurs pleines qui ne cessent de croître, les kystes synoviaux peuvent varier de taille au fil du temps.

・Douleurs occasionnelles : Certains kystes provoquent une gêne ou une douleur, particulièrement lors de :

・La flexion du poignet, en raison de la tension exercée.
L’extension du poignet, en raison d’une compression sur le ductus carpien superficiel, à l’origine du kyste.

・Absence d’impact fonctionnel : Ces kystes ne compriment que très rarement les structures environnantes et n’altèrent ni la fonction des tendons, ni la mobilité des doigts.

・Préoccupation esthétique : Chez certaines personnes, notamment les jeunes femmes, la présence d’un kyste synovial peut être source d’inconfort esthétique.

Évolution possible :

・Rupture spontanée : Bien qu’ils ne se vident pas d’eux-mêmes, un choc peut provoquer leur rupture. Ils deviennent alors invisibles pendant un certain temps, mais ont tendance à réapparaître après quelques mois.

・Résorption spontanée : Certains kystes disparaissent naturellement après plusieurs mois ou années, ce qui justifie une approche attentiste avant d’envisager une intervention chirurgicale.

Diagnostic :

La présence d’une tuméfaction fluctuante à un emplacement typique du poignet est fortement évocatrice d’un kyste synovial.

Examen clinique :

・Aspect général : Le poignet et les doigts présentent un examen clinique normal, bien qu’une gêne à la mobilité du poignet puisse être ressentie en raison de la douleur.

・Recherche d’antécédents : Un traumatisme antérieur est systématiquement recherché pour identifier une possible cause sous-jacente.

 

Examens complémentaires :

・Radiographie : Généralement normale, sauf en présence d’antécédents de fracture ou d’arrachement osseux.

・Échographie : Confirme la nature liquide de la lésion et permet de visualiser le pédicule d’implantation du kyste sur l’articulation.

・IRM : Indiquée en cas de kystes occultes, non détectables par la palpation clinique, afin d’obtenir une meilleure visualisation des structures sous-jacentes.

Traitement :

En l’absence de gêne douloureuse ou esthétique, une intervention chirurgicale n’est pas systématiquement nécessaire. Les kystes synoviaux peuvent rester stables pendant des mois ou des années, voire disparaître spontanément.

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Orthèse de repos nocturne :

・Utile lors des phases douloureuses pour réduire l’inconfort fonctionnel.
・Peut également soulager les douleurs liées à la pratique sportive, notamment chez les jeunes.

 

Compression nocturne légère :

・L’application d’un bandage élastique (Coheban®) peut aider à soulager l’inconfort pendant les phases de remplissage du kyste, lorsque la pression augmente.

 

Techniques abandonnées :

・Écrasement du kyste par forte pression : Méthode inefficace et douloureuse, car elle ne traite pas la cause sous-jacente et entraîne une récidive.
・Injections de corticoïdes : Aucune efficacité prouvée dans le traitement des kystes synoviaux.

 

Une intervention chirurgicale peut être envisagée si :

・Le kyste est douloureux, limitant l’usage du poignet.
・Il représente une gêne esthétique importante, impactant la vie sociale du patient.
・Sa taille est conséquente et stable depuis 4 à 6 mois, sans signe de régression spontanée.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

L’intervention chirurgicale vise à retirer le kyste ainsi que sa racine afin de minimiser le risque de récidive. Il est fréquent de découvrir de petits kystes associés au sein de l’articulation. Selon les préférences du chirurgien, l’ablation peut être réalisée :

・Par voie externe (chirurgie classique ouverte).
・Par arthroscopie, une technique mini-invasive permettant une récupération plus rapide.

Une excision soigneusement réalisée sans perforation du kyste permet d’effectuer un examen anatomo-pathologique, confirmant la nature synoviale de la lésion.

 

1. Déroulement de l’intervention :

・Type d’anesthésie : Anesthésie loco-régionale (le patient reste éveillé, mais la main est insensibilisée).
・Durée de l’opération : Environ 30 minutes.
・Hospitalisation : Réalisée en chirurgie ambulatoire, avec retour à domicile le jour même.

・Suites post-opératoires
:

Pansements à conserver 15 à 20 jours, avec interdiction de mouiller la main.
Possibilité de raideur temporaire due à la cicatrisation capsulaire.
Rééducation parfois nécessaire pour retrouver une mobilité optimale.

 

2. Risques et complications possibles :

Bien que généralement bénéfique et sécurisée, l’intervention peut entraîner certaines complications, parmi lesquelles :

Complications générales de la chirurgie de la main :

・Hématomes
・Infections
Syndrome algo-neuro-dystrophique (douleur persistante et troubles vasculaires post-opératoires)

→ Complications spécifiques à l’exérèse d’un kyste synovial :

・Récidive du kyste dans 6 à 20 % des cas, indépendamment de la qualité de l’exérèse.
・Douleurs post-opératoires persistantes ou chroniques.
・Lésions des structures environnantes (tendons, vaisseaux sanguins, nerfs).
・Raideur articulaire, impactant la mobilité du poignet.
・Sensibilité ou engourdissement autour de la zone opérée.

 

3. Consultation et prise de décision :

Lors de votre consultation, le Docteur Alessio STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), évaluera votre situation et discutera avec vous des options de traitement les plus adaptées.

Aucune intervention chirurgicale n’est totalement dénuée de risques. Il est essentiel de bien comprendre les bénéfices et les éventuelles complications avant de prendre une décision. Faire appel à un chirurgien expérimenté permet de minimiser les risques et d’assurer une prise en charge optimale.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (échographie, IRM) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Maladie de Dupuytren à Villefranche

La maladie de Dupuytren est une affection fibroproliférative de la main, se manifestant par un épaississement progressif et un durcissement du tissu conjonctif sous la peau de la paume et des doigts.

Cette évolution entraîne la formation de nodules et de cordons fibreux, pouvant provoquer une flexion progressive et irréversible des doigts, rendant leur extension complète difficile et affectant ainsi la fonctionnalité de la main.

Introduction :

La maladie de Dupuytren est une affection évolutive qui se développe progressivement sur plusieurs mois ou années.

Elle touche l’aponévrose palmaire superficielle, une fine couche de tissu fibreux située entre la peau de la paume et les structures profondes telles que les tendons fléchisseurs, les nerfs et les vaisseaux sanguins.

L’évolution de la maladie se traduit par :

・Un épaississement et une transformation du tissu fibreux, entraînant l’apparition de nodules sous la peau de la paume (« boules » ou « ombilications »).

・Une rétraction progressive des tissus, formant des cordons fibreux (« brides ») qui limitent l’extension des doigts, bien que leur flexion reste possible.

 

Origine :

La cause exacte de la maladie de Dupuytren reste inconnue, bien qu’une prédisposition génétique soit fortement suspectée. En effet, cette affection est fréquemment observée au sein d’une même famille, avec des degrés de sévérité variables.

Elle touche principalement les hommes autour de la cinquantaine, tandis que les femmes sont plus rarement concernées et développent généralement la maladie de manière plus tardive et moins sévère.

Certaines conditions et habitudes sont associées à un risque accru de développer la maladie :

・Épilepsie
・Diabète
Hypertriglycéridémie
Tabagisme et consommation d’alcool

Bien que le travail manuel ne soit pas un facteur de risque avéré, la maladie peut parfois apparaître suite à un traumatisme ou une blessure.

 

Signes cliniques :

Le diagnostic de la maladie de Dupuytren repose principalement sur l’examen clinique.

・Évolution progressive et indolore : La maladie s’installe progressivement et ne provoque généralement pas de douleur.

Atteinte préférentielle des doigts : Elle affecte le plus souvent le 4ᵉ et le 5ᵉ doigt, entraînant un enraidissement articulaire et une rétraction cutanée.

Corrélation entre précocité et sévérité : Plus la maladie apparaît tôt, plus elle évolue rapidement et sévèrement.

Localisations atypiques

Bien que la main soit la zone la plus fréquemment touchée, la maladie de Dupuytren peut également se manifester dans d’autres régions du corps :

・Plante des piedsMaladie de Ledderhos
・Pénis chez l’hommeMaladie de La Peyronie
Dos des doigtsCoussinets fibreux ou Knuckle pads

Diagnostic :

Le diagnostic de la maladie de Dupuytren repose sur l’observation et la palpation des brides fibreuses situées dans la paume de la main.

Un test fréquemment utilisé est le test de la table :

Le patient tente d’étendre complètement ses doigts sur une surface plane.

Une incapacité à poser la main à plat indique une rétraction importante des tissus.

 

Évolution :

L’évolution de la maladie de Dupuytren est imprévisible, avec ou sans traitement.

・Absence de guérison complète : Cette pathologie ne peut être éradiquée définitivement.

・Récidives fréquentes : Quelle que soit la prise en charge, la maladie peut revenir avec le temps, nécessitant parfois une nouvelle intervention.

Traitement :

LE TRAITEMENT MÉDICAL

À ce jour, aucun traitement médical ne permet de guérir définitivement la maladie de Dupuytren.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

Le traitement chirurgical est la méthode de référence pour restaurer l’extension des doigts et améliorer l’ouverture de la main. Toutefois, il n’est nécessaire que lorsque la maladie entraîne une gêne fonctionnelle.

・Les formes débutantes, sans limitation des mouvements, ne nécessitent généralement pas d’intervention.

・Les formes avancées, impliquant les articulations, rendent le traitement plus complexe, avec un risque accru de récidive.

 

Quand opérer ?

Une intervention est recommandée lorsque la main ne peut plus être posée à plat sur une table (test de la table). Il est important de noter qu’il peut être impossible de retrouver une extension complète des doigts dans certains cas avancés.

 

Principales techniques chirurgicales :

1. Aponévrotomie percutanée à l’aiguille

Indiquée lorsque la bride est fine et isolée.
Réalisée sous anesthésie locale.
Technique rapide, mais réalisée à l’aveugle, avec un taux de récidive élevé car la bride n’est pas retirée.

2. Aponévrectomie (exérèse complète des tissus malades)

・Ablation des tissus fibreux au niveau de la paume et des doigts atteints.
・Incisions en zigzag pour minimiser les tensions cicatricielles.
Dissection délicate autour des nerfs et vaisseaux, pouvant entraîner :

Des fourmillements temporaires dans les doigts.
Un risque de lésion nerveuse ou vasculaire (exceptionnel).

En cas de forte atteinte cutanée, une greffe de peau ou un lambeau cutané peut être nécessaire.
Dans les cas extrêmes, avec des doigts bloqués en flexion sévère, une amputation de certaines phalanges peut être envisagée.

 


 

SUITE POST-OPÉRATOIRES

Hospitalisation :

L’intervention se fait généralement en ambulatoire, mais une hospitalisation peut être nécessaire selon l’état du patient.

 

Pansements et soins :

Un gros pansement est appliqué pendant les premiers jours.
Éviter de mouiller la main durant cette période.

 

Prévention des raideurs :

・Attelles digitales ou orthèses d’extension pour limiter la rétraction articulaire.
Kinésithérapie post-opératoire obligatoire, débutant dès le premier jour pour prévenir la raideur et favoriser la récupération fonctionnelle.

 

Toute intervention chirurgicale comporte des risques, bien que la chirurgie de Dupuytren soit généralement bien tolérée.

 

Complications générales de la chirurgie de la main :

・Hématomes
・Infections
・Syndrome algo-neuro-dystrophique (douleur chronique et troubles vasculaires post-opératoires)

 

Complications spécifiques à la maladie de Dupuytren :

・Persistance de fourmillements temporaires.
・Déficit sensoriel en cas de lésion nerveuse.
Cicatrices douloureuses ou adhérentes.
Résultat incomplet dans les formes avancées.
Récidive à court ou long terme.
Amputation partielle, principalement du 5ᵉ doigt, en cas de récidives multiples et d’opérations répétées.

 

Une prise en charge spécialisée :

Les risques de complications dépendent de plusieurs facteurs :

・Le stade d’évolution de la maladie.
La technique chirurgicale employée.
L’expertise du chirurgien.
Le suivi post-opératoire et la rééducation.

 

Il est essentiel d’être bien informé sur les bénéfices et les risques avant toute intervention. Faire appel à un chirurgien spécialisé permet de maximiser les chances de succès et de limiter les complications.

Le Docteur Alessio STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un spécialiste du traitement de la maladie de Dupuytren et saura vous proposer la prise en charge la plus adaptée à votre situation.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (échographie) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Arthrose des doigts à Villefranche

Le cartilage articulaire recouvre les extrémités osseuses, assurant un glissement fluide des surfaces articulaires.

L’arthrose se caractérise par la dégradation progressive de ce cartilage, entraînant une diminution de la protection articulaire.

Elle peut survenir spontanément avec l’âge ou résulter d’un traumatisme, tel qu’une fracture ou une luxation.

Introduction :

L’arthrose des doigts longs, ou arthrose digitale, est une affection dégénérative qui touche les articulations des doigts.

Deuxième forme d’arthrose la plus fréquente, elle se manifeste par une usure progressive du cartilage articulaire, entraînant :

・Douleur
・Raideur articulaire
Perte de mobilité

Cette pathologie affecte principalement les articulations interphalangiennes distales (IPD), et plus rarement les interphalangiennes proximales (IPP) et les métacarpo-phalangiennes (MCP).

Elle est particulièrement fréquente chez les femmes autour de la cinquantaine et son incidence augmente avec l’âge et les antécédents familiaux.

Au-delà de l’inconfort qu’elle génère, l’arthrose des doigts impacte significativement la qualité de vie, rendant certains gestes du quotidien plus difficiles.

Physiopathologie :

L’arthrose digitale suit un processus dégénératif similaire à celui de l’arthrose classique, impliquant :

・La dégradation progressive du cartilage articulaire
・Des modifications de l’os sous-chondral
Une éventuelle réaction inflammatoire

Avec l’âge, le cartilage s’use progressivement, entraînant un contact direct entre les os. Cette friction provoque des douleurs, des déformations articulaires et une perte de mobilité.

 

Symptômes et signes cliniques :

Les principaux symptômes de l’arthrose digitale sont :

Douleurs articulaires :

Principal symptôme, d’intensité variable.
Peut toucher une ou plusieurs articulations.
Évolution parfois inflammatoire, accompagnée de gonflements.

 

Déformations caractéristiques :

・Dorso-latérales, fusiformes, symétriques ou asymétriques.
・Nodosités de Bouchard aux IPP (articulations interphalangiennes proximales).
・Nodosités d’Heberden aux IPD (articulations interphalangiennes distales).
・Déviations phalangiennes visibles de face ou de profil, selon l’évolution.
・Préjudice esthétique, souvent à l’origine d’une consultation.

 

Raideur et gêne fonctionnelle :

・Amplitude articulaire réduite, limitant les mouvements des doigts.
・Difficultés de préhension, impactant les gestes du quotidien.

 

Examens complémentaires :

Diagnostic clinique : L’arthrose digitale est principalement identifiée par l’examen physique.

Radiographies standards :

Vues de face et de profil de la main et du poignet.

Permettent d’évaluer :

Le degré d’usure du cartilage.
Les réactions osseuses périphériques (ostéophytes).
L’ampleur des déformations et déviations articulaires.

 

L’analyse radiologique permet de stager l’évolution de la maladie et d’orienter le traitement en fonction de la sévérité des lésions.

Évolution :

En l’absence de traitement, l’arthrose digitale suit une évolution progressive et invalidante, caractérisée par des douleurs persistantes et une gêne fonctionnelle croissante.

Cependant, avec le temps, la douleur peut s’atténuer voire disparaître, laissant place à des articulations raides et déformées, limitant ainsi la mobilité et la préhension.

Traitement :

L’objectif du traitement est de soulager la douleur, de préserver la mobilité articulaire et de limiter l’évolution des déformations.

La prise en charge repose sur une approche combinée, associant traitements médicamenteux, non médicamenteux et, dans certains cas, chirurgicaux.

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Puisqu’il n’existe aucun traitement curatif pour l’arthrose, la prise en charge est principalement symptomatique, visant à réduire la douleur et à améliorer la fonction articulaire.

Les options thérapeutiques incluent :

Médicaments antalgiques :

・Paracétamol : Utilisé en première intention pour soulager la douleur.

 

Anti-inflammatoires :

・AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), stéroïdiens ou topiques : Réduisent l’inflammation et la douleur.

 

Injections intra-articulaires :

・Corticoïdes : Effet anti-inflammatoire puissant pour soulager la douleur.
Acide hyaluronique : Vise à améliorer la lubrification articulaire et réduire les frottements.

 

Orthèses :

Portées principalement la nuit, elles permettent de réduire la douleur, bien qu’elles aient peu d’effet sur les déformations articulaires.

 

Exercices et rééducation :

・Mobilisation articulaire régulière pour maintenir la souplesse et la fonction des doigts.
Exercices de préhension pour préserver la force et l’amplitude articulaire.

 

Approche globale :

En complément du traitement médicamenteux, une prise en charge personnalisée (kinésithérapie, adaptation des gestes du quotidien, protection articulaire) est essentielle pour améliorer la qualité de vie des patients atteints d’arthrose digitale.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

La chirurgie est envisagée lorsque l’arthrose digitale devient invalidante, avec une douleur persistante, des déformations marquées ou une perte fonctionnelle significative. Elle peut également être demandée pour des raisons esthétiques.

Le choix de l’intervention dépend de plusieurs critères :

La localisation de l’arthrose
Son degré d’évolution
Les besoins fonctionnels du patient

 

Principales interventions chirurgicales :

1. Arthrodèse (Fusion articulaire définitive)

Une solution radicale, réservée aux articulations interphalangiennes distales (IPD) et aux interphalangiennes (IP) du pouce.

・Fixation permanente des phalanges à l’aide d’une agrafe intra-osseuse
・Consolidation osseuse en 6 à 8 semaines
・Très bons résultats sur la douleur et l’esthétique
・Perte définitive de la mobilité, mais sans réel impact fonctionnel

 

2. Synovectomie avec résection des ostéophytes

Une approche palliative, visant à réduire les symptômes sans éliminer la cause de l’arthrose.

・Réduction du volume articulaire en retirant les excroissances osseuses (ostéophytes)
・Préservation des tendons et des ligaments
・Ne stoppe pas la progression de l’arthrose

 

3. Arthroplastie Prothétique (Remplacement de l’articulation)

Recommandée pour les articulations essentielles à la fonction de la main, comme les interphalangiennes proximales (IPP).

・Implant en silicone : Fonctionne comme un espaceur, limitant la douleur mais ne restaurant pas totalement la fonction articulaire.

・Prothèse anatomique modulaire :

Restaure des mouvements articulaires plus précis et naturels.
Permet de réduire la douleur, limiter l’inflammation et stopper la progression de l’arthrose.

 


 

RISQUES ET COMPLICATIONS

Tout acte chirurgical comporte des risques. Il est essentiel d’en être informé avant toute intervention.

 

Complications générales de la chirurgie de la main :

・Hématomes
・Infections
・Syndrome algo-neuro-dystrophique (douleurs chroniques et troubles vasculaires)

 

Complications spécifiques aux prothèses articulaires :

・Infection de la prothèse
・Luxation
・Désolidarisation des composants prothétiques
・Usure prématurée des pièces
・Raideur articulaire
・Réaction allergique aux métaux (rare)

 

La survenue de complications dépend de plusieurs facteurs :

・Le stade d’évolution de l’arthrose
・La technique chirurgicale utilisée
L’expertise du chirurgien
Le respect des recommandations post-opératoires par le patient

 

Toute intervention doit être réfléchie et adaptée aux besoins du patient. Faire appel à un chirurgien spécialisé en pathologies de la main permet de minimiser les risques et d’optimiser les résultats.

Le Docteur Alessio STIVALA, reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un expert dans le traitement de l’arthrose digitale et saura vous proposer la meilleure approche adaptée à votre cas.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (radiographies et/ou scanner) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Canal carpien à Villefranche

Le syndrome du canal carpien est une affection caractérisée par la compression du nerf médian au niveau du poignet, à l’intérieur du canal carpien. Cette pression excessive entraîne divers symptômes, notamment des engourdissements, des picotements et des douleurs touchant la main et le poignet.

Introduction :

Le syndrome du canal carpien est une affection fréquente résultant de la compression du nerf médian dans le canal carpien, une structure située au niveau du poignet.

Le nerf médian assure l’innervation de certaines parties de la main, notamment le pouce, l’index, le majeur et une partie de l’annulaire.

Lorsque le canal carpien devient trop étroit ou que la pression interne augmente, le nerf médian peut être comprimé, entraînant l’apparition de symptômes variés.

Causes :

Le syndrome du canal carpien est principalement causé par un épaississement des gaines synoviales, entraînant une augmentation de pression à l’intérieur du tunnel carpien, un espace anatomique restreint au niveau du poignet.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette compression et agir de manière synergique :

・Inflammation des gaines synoviales

・Problèmes articulaires du poignet, tels que des fractures ou de l’arthrose

・Fluctuations hormonales, notamment pendant la grossesse, la ménopause ou en cas de troubles thyroïdiens

・Maintien prolongé du poignet en position d’hyperextension ou d’hyperflexion

・Pratique d’activités répétitives et intenses sollicitant le poignet et la main

 

Facteurs de risque :

Certains facteurs de risque augmentent la probabilité de développer un syndrome du canal carpien, notamment :

・Mouvements répétitifs des mains et des poignets

・Prédisposition génétique

・Pathologies sous-jacentes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le diabète

・Anomalies anatomiques, telles qu’une fracture ou une déformation du poignet

 

Diagnostic :

Le diagnostic du syndrome du canal carpien repose sur plusieurs éléments :

・Antécédents cliniques et description des symptômes

・Examen physique, incluant des tests spécifiques

・Examens complémentaires, notamment :

・Électromyogramme (EMG) pour mesurer la conduction nerveuse

・Échographie du poignet, parfois associée à l’EMG, pour évaluer l’état des structures nerveuses et tendineuses

 

Symptômes :

Le syndrome du canal carpien se manifeste par divers symptômes neurologiques, notamment des engourdissements, des picotements, des brûlures et des douleurs affectant la main, le poignet, et parfois l’avant-bras.

Ces symptômes ont tendance à être plus marqués la nuit ou lors d’activités nécessitant des mouvements répétitifs de la main, comme saisir un objet ou conduire.

Dans les cas avancés, une faiblesse musculaire et une diminution de la sensibilité peuvent également apparaître.

 

Les symptômes caractéristiques incluent :

・Engourdissement des trois premiers doigts (pouce, index, majeur) et du côté externe de l’annulaire

・Picotements ou fourmillements

・Sensation de brûlure

Ces manifestations sont souvent plus fréquentes la nuit ou au réveil.

 

Autres signes possibles :

・Diminution de la force de préhension, rendant certaines tâches plus difficiles

・Douleurs dans la main, pouvant s’étendre vers l’avant-bras, le coude, voire l’épaule et le cou

 

 

Dans les cas avancés, des signes plus sévères peuvent apparaître :

・Perte de sensibilité au niveau des extrémités des doigts

・Réduction de la mobilité du pouce, accompagnée d’une fonte musculaire à sa base

Traitement :

Les options de traitement dépendent de la gravité des symptômes et de l’évolution de la pathologie.

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Le traitement conservateur du syndrome du canal carpien repose principalement sur :

・Infiltrations de cortisone, visant à réduire l’inflammation et soulager les symptômes

・Port d’une attelle ou d’une orthèse de repos, particulièrement la nuit, pour limiter la flexion du poignet et réduire la pression sur le nerf médian

Cependant, ces mesures restent temporaires et ne traitent pas la cause sous-jacente. Elles peuvent parfois retarder la nécessité d’une intervention chirurgicale tout en risquant d’aggraver les lésions nerveuses si la compression persiste.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

L’intervention chirurgicale du syndrome du canal carpien vise à libérer le nerf médian en élargissant le tunnel carpien, ce qui est réalisé par la section du ligament transverse.

Deux principales techniques chirurgicales existent, différenciées par la taille et la position de l’incision :

Technique classique (« à ciel ouvert ») : une incision est pratiquée dans la paume, au niveau du talon de la main, directement au-dessus du tunnel carpien.

Technique endoscopique : l’incision est réalisée au niveau du poignet, à l’entrée du tunnel carpien, permettant une libération du nerf à l’aide d’une caméra miniature.

 

Risques et complications :

Aucune intervention chirurgicale n’est totalement exempte de risques.

Conformément à la législation en vigueur, nous avons le devoir de vous informer des complications potentielles associées à cette chirurgie.

Bien qu’il soit impossible d’énumérer toutes les complications possibles, voici les principales, documentées dans la littérature médicale et observées en pratique clinique.

Complications courantes de la chirurgie de la main :

・Hématomes

・Infections

・Syndrome algo-neuro-dystrophique

Complications spécifiques à la chirurgie du canal carpien :

1. Persistance de troubles sensitifs
2. Ouverture incomplète du tunnel carpien, entraînant une libération partielle du nerf
3. Lésion directe du nerf médian
4. Pathologies neurologiques associées (compression à un autre niveau, polyneuropathie, neuropathie diabétique)
5. Formation d’une cicatrice douloureuse
6. Récidive de la compression du nerf médian

Facteurs influençant les risques :

La survenue de complications dépend de plusieurs facteurs :

・Stade d’évolution de la pathologie

・Technique chirurgicale employée

・Expertise du chirurgien

・Suivi des recommandations post-opératoires par le patient

 

Une prise en charge spécialisée :

Il est essentiel de ne pas surestimer les risques, mais de reconnaître que toute chirurgie, même considérée comme simple, comporte des aléas.

Faire appel à un chirurgien spécialisé dans les affections de la main et des nerfs périphériques garantit une prise en charge optimale et une gestion efficace des éventuelles complications.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un expert dans le traitement du syndrome du canal carpien et saura vous proposer une prise en charge adaptée et sécurisée.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous examiner, de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (EMG) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

La cicatrisation complète est généralement obtenue dans un délai d’environ quinze jours, et les points de suture cutanés sont généralement résorbables.

Pendant cette période, il est essentiel de protéger le pansement de tout contact avec l’eau.

La rééducation post-opératoire est une étape importante et personnalisée, souvent commencée dès le soir de l’intervention.

Il est crucial d’utiliser les doigts, la main et le poignet avec leur pleine amplitude de mouvement, sans forcer mais aussi rapidement que possible pour prévenir les adhérences et la raideur des articulations.

Il est recommandé d’effectuer des massages de la cicatrice après le retrait des fils afin de réduire les adhérences sous-cutanées.

La reprise du travail ou des activités quotidiennes peut se faire entre 15 et 30 jours, selon la récupération individuelle de chaque patient.

Les picotements et l’engourdissement diminuent rapidement après l’intervention, mais il peut s’écouler plus de temps pour que les pertes de sensibilité s’améliorent, et parfois elles ne se rétablissent pas complètement.

Il est fréquent de ressentir une douleur autour de la cicatrice, à la base de la paume près du poignet, qui peut persister pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Une diminution de la force musculaire est également habituelle pendant plusieurs mois après l’intervention.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Compression du nerf cubital au coude à Villefranche

La compression du nerf cubital au niveau du coude, également appelée syndrome du canal cubital, est une pathologie fréquente caractérisée par une irritation ou une compression du nerf cubital lors de son passage au coude. Cette affection peut provoquer des engourdissements, des picotements et une faiblesse musculaire dans la main et les doigts.

Introduction :

Le syndrome de compression du nerf cubital au niveau du coude, aussi appelé syndrome du canal cubital, est une affection fréquente du système nerveux périphérique. Il se caractérise par une compression ou une irritation du nerf cubital lors de son passage à travers le coude.

Le nerf cubital, également connu sous le nom de nerf ulnaire, est l’un des principaux nerfs du bras et de la main. Il joue un rôle essentiel dans la sensibilité et le contrôle musculaire d’une partie de la main et des doigts.

Lorsque ce nerf est comprimé ou irrité au niveau du coude, il peut provoquer une série de symptômes invalidants, parmi lesquels :

・Engourdissements et picotements dans les doigts, en particulier dans l’annulaire et le petit doigt
・Faiblesse musculaire ou perte de force dans la main
・Difficulté à réaliser certains mouvements nécessitant la motricité fine

Cette affection peut altérer considérablement la qualité de vie, en limitant la capacité à effectuer des tâches quotidiennes et professionnelles, ainsi qu’à participer à des activités récréatives.

Une détection précoce des symptômes et une prise en charge adaptée permettent souvent de réduire l’impact du syndrome et d’éviter une détérioration progressive de la fonction nerveuse.

Causes :

La compression du nerf cubital au niveau du coude peut être causée par divers facteurs, notamment une pression prolongée, des blessures traumatiques, des anomalies anatomiques, la présence de tumeurs ou de kystes, ainsi que des mouvements répétitifs liés à certaines professions ou activités.

Les causes les plus fréquentes incluent :

・Réduction de l’espace dans le tunnel ostéo-fibreux où passe le nerf

・Modifications anatomiques locales dues à des affections comme des fractures récentes ou anciennes, des tumeurs ou des kystes

・Pression continue causée par des postures inadaptées ou des gestes répétitifs

・Compression musculaire du nerf par les muscles et leurs membranes (aponévroses) en amont ou en aval du tunnel

 

Symptômes :

La compression du nerf cubital se manifeste par plusieurs symptômes neurologiques, notamment :

・Engourdissement du petit doigt (auriculaire) et du bord interne de l’annulaire

・Picotements ou fourmillements

・Sensation de brûlure

 

Ces symptômes sont souvent plus marqués la nuit ou au réveil, en particulier lorsque le coude reste plié pendant le sommeil. Ils peuvent également survenir dans la journée, notamment lors d’une utilisation prolongée du téléphone ou pendant la conduite.

 

Dans les cas avancés ou chroniques, des symptômes plus graves peuvent apparaître :

・Perte de sensibilité au niveau de la pulpe des doigts

・Déficit de la mobilité du pouce avec amyotrophie (fonte musculaire) sur le dos de la main, entre le pouce et l’index

・Difficulté à rapprocher le petit doigt des autres doigts, associée à une amyotrophie du bord interne de la main

・Déformation en griffe dans les cas les plus sévères, entraînant une limitation des mouvements des doigts

 

Examens complémentaires :

Le diagnostic repose principalement sur un examen clinique. Toutefois, un électromyogramme (EMG) est systématiquement prescrit pour confirmer la compression nerveuse.

Réalisé par un neurologue, cet examen permet d’évaluer :

La qualité de transmission du signal électrique le long du nerf cubital

L’étendue de la lésion nerveuse

La localisation exacte du site de compression

Une éventuelle atteinte du nerf médian, responsable de la sensibilité des quatre premiers doigts

 

Dans certains cas, une radiographie ou une échographie peut être demandée, notamment en présence de séquelles de fractures ou de toute anomalie anatomique susceptible de comprimer le nerf cubital.

Traitement :

Contrairement au syndrome du canal carpien, il n’existe aucun traitement médical réellement efficace pour soulager la compression du nerf cubital.

Le port d’une attelle ou d’une orthèse peut aider à atténuer temporairement les symptômes, mais cela ne fait que retarder l’éventuelle nécessité d’une intervention chirurgicale. À long terme, cette approche peut même aggraver la compression du nerf.

 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

L’objectif principal du traitement chirurgical est de décompresser le nerf cubital en ouvrant le tunnel ostéo-fibreux ainsi que les aponévroses musculaires situées en amont et en aval de celui-ci.

Dans certains cas, si le nerf présente une instabilité dans sa gouttière, une ablation de l’épicondyle médial (la saillie osseuse à la face interne du coude) peut être nécessaire. Cette intervention vise à stabiliser le nerf et à réduire le risque de compression ultérieure.

 

Évolution post-opératoire :

Dans la plupart des cas, l’évolution est favorable, avec une disparition rapide des douleurs et des troubles sensitifs, surtout lorsque la prise en charge est précoce.

Cependant, dans les formes avancées ou sévères, les symptômes peuvent persister plusieurs mois après l’intervention. Dans certaines situations, des séquelles définitives peuvent apparaître, notamment en cas de paralysie musculaire ou de déficit sensitif persistant au niveau des doigts.

 

Risques et complications :

Aucune intervention chirurgicale n’est totalement exempte de risques.

Conformément à la législation en vigueur, nous avons le devoir de vous informer des complications potentielles associées à cette chirurgie.

Bien qu’il soit impossible de lister de manière exhaustive toutes les complications possibles, voici les principales, documentées dans la littérature médicale et observées dans la pratique clinique des chirurgiens.

 

Complications courantes de la chirurgie de la main :

1. Hématomes

2. Infections

3. Syndrome algo-neuro-dystrophique

 

Complications spécifiques à la chirurgie du nerf cubital :

1. Persistance des troubles sensitifs

2. Ouverture incomplète du tunnel cubital, entraînant une libération partielle du nerf

3. Lésion directe du nerf cubital

4. Pathologies neurologiques associées (compression à un autre niveau, polyneuropathie, neuropathie diabétique)

5. Formation d’une cicatrice douloureuse

6. Risque de récidive de la compression du nerf cubital

 

Facteurs influençant les risques :

La survenue de complications dépend de plusieurs facteurs :

・Stade de progression de la pathologie

・Techniques chirurgicales employées

・Expérience et expertise du chirurgien

・Respect des recommandations post-opératoires par le patient

 

S’il est essentiel de ne pas surestimer les risques, il est également important de reconnaître que toute chirurgie, même considérée comme simple, comporte des aléas.

Faire appel à un chirurgien spécialisé dans les affections de la main et des nerfs périphériques garantit une prise en charge optimale et une gestion efficace des éventuelles complications.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un expert dans le traitement du syndrome du canal cubital et saura vous proposer une prise en charge adaptée et sécurisée.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous examiner, de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (EMG) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

La cicatrisation complète est généralement obtenue dans un délai d’environ quinze jours, et les points de suture cutanés sont généralement résorbables.

Pendant cette période, il est essentiel de protéger le pansement de tout contact avec l’eau.

La rééducation post-opératoire est une étape importante et personnalisée, souvent commencée dès le soir de l’intervention.

Il est crucial d’utiliser les doigts, la main et le poignet avec leur pleine amplitude de mouvement, sans forcer mais aussi rapidement que possible pour prévenir les adhérences et la raideur des articulations.

Il est recommandé d’effectuer des massages de la cicatrice après le retrait des fils afin de réduire les adhérences sous-cutanées.

La reprise du travail ou des activités quotidiennes peut se faire entre 15 et 30 jours, selon la récupération individuelle de chaque patient.

Les picotements et l’engourdissement diminuent rapidement après l’intervention, mais il peut s’écouler plus de temps pour que les pertes de sensibilité s’améliorent, et parfois elles ne se rétablissent pas complètement.

Il est fréquent de ressentir une douleur autour de la cicatrice, à la base de la paume près du poignet, qui peut persister pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Une diminution de la force musculaire est également habituelle pendant plusieurs mois après l’intervention.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Doigt à ressaut à Villefranche

Le doigt à ressaut, aussi appelé doigt à ressort, est une affection dans laquelle un doigt reste bloqué en position fléchie avant de se redresser brusquement, comme un ressort.

Cette condition résulte d’une inflammation des tendons fléchisseurs et de leurs gaines synoviales, entraînant un dysfonctionnement du mouvement du doigt.

Définition :

L’inflammation des tendons fléchisseurs, notamment de leurs gaines synoviales, provoque une douleur au niveau du doigt. Elle se manifeste d’abord par une sensation d’accrochage ou un ressaut caractéristique et peut progressivement évoluer vers un blocage complet du doigt en flexion ou en extension.

 

Doigt à ressaut à Villefranche

Diagnostic :

Le diagnostic repose généralement sur l’observation d’un ressaut typique lors de l’extension du doigt, suivi d’un déblocage soudain. Cette affection engendre des difficultés de mobilisation, souvent plus marquées au réveil.

Bien que tous les doigts puissent être concernés, le pouce, le troisième et le quatrième doigt sont les plus fréquemment touchés.

Dans les formes avancées, une raideur articulaire en flexion de l’articulation interphalangienne proximale peut apparaître, parfois accompagnée d’une atteinte des tendons.

Le pouce à ressaut congénital est une forme particulière qui touche les enfants de moins de trois ans. Survenant dès la première année de vie, il se manifeste par une flexion ou une extension anormale du pouce, sans douleur.

 

Causes :

L’inflammation chronique et l’épaississement de la gaine synoviale entourant le tendon entraînent une déformation progressive de ce dernier, générant un conflit avec le canal digital lors des mouvements de flexion et d’extension. Ce phénomène est souvent aggravé par des gestes répétitifs, des affections rhumatismales et certaines maladies systémiques, comme le diabète.

Il est également important de souligner que le doigt à ressaut est relativement fréquent chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale pour un syndrome du canal carpien.

 

Examens complémentaires :

Dans la plupart des cas, aucun examen complémentaire n’est requis, le diagnostic pouvant être établi sur la base de l’examen clinique.

Cependant, en cas de blocage articulaire accompagné de douleur, une radiographie simple peut être utile pour évaluer l’état de l’articulation et exclure d’autres pathologies sous-jacentes.

Traitement :

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Le traitement médical repose sur une combinaison de repos et d’infiltrations de corticoïdes au niveau de la paume, directement dans le canal digital, en regard de la poulie de réflexion A1.

Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, nécessite quelques jours pour en évaluer l’efficacité.

Il est recommandé de limiter les infiltrations à un maximum de deux consécutives, car une utilisation excessive des corticoïdes peut fragiliser le tendon, augmentant ainsi le risque de rupture secondaire.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

Le traitement chirurgical est recommandé en cas de blocage sévère et de ressaut prononcé, pouvant être envisagé en première ou deuxième intention.

Cette intervention est généralement radicale et définitive.

L’incision, discrète et horizontale, est réalisée dans la paume, à la base du doigt.

La poulie de réflexion est sectionnée afin de libérer la course des tendons fléchisseurs. Cette libération est souvent associée à une synovectomie, justifiée par la présence d’une synovite importante.

 


 

Aucune intervention chirurgicale n’est totalement exempte de risques ou de complications secondaires.

Conformément à la législation en vigueur, nous avons le devoir de vous informer des éventuelles complications associées à l’intervention chirurgicale qui vous est proposée.

Bien qu’il soit impossible d’énumérer exhaustivement toutes les complications possibles, la liste ci-dessous regroupe les principales complications documentées dans la littérature médicale ainsi que celles observées dans l’expérience clinique des chirurgiens.

Certaines de ces complications peuvent nécessiter un traitement spécifique ou, dans certains cas, une réintervention. Leur impact varie en fonction de chaque situation et peut entraîner des séquelles plus ou moins importantes.

Complications courantes de la chirurgie de la main :

・Hématomes
・Infections
・Syndrome algo-neuro-dystrophique

Complications spécifiques au doigt à ressaut :

・Raideur articulaire
・Induration cicatricielle
・Œdème à la base du doigt
・Douleurs persistantes
・Lésions nerveuses
・Récidive

Les risques et la probabilité de complications dépendent de plusieurs facteurs, notamment :

・Le stade d’évolution de la pathologie
・Les techniques chirurgicales utilisées
・L’expertise du chirurgien
・Le suivi des recommandations postopératoires par le patient

 

Il est essentiel de ne pas surestimer ces risques, mais aussi de reconnaître que toute chirurgie, même apparemment simple, comporte des incertitudes.

Faire appel à un chirurgien spécialisé dans les affections de la main garantit une expertise optimale pour anticiper et gérer efficacement d’éventuelles complications.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un expert dans le traitement du doigt à ressaut et saura vous proposer une prise en charge adaptée et sécurisée.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (EMG) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

Le pansement est souple, permettant aux doigts et au poignet de bouger librement.

Malgré la douleur post-opératoire, il est essentiel de commencer la mobilisation active et passive des doigts opérés immédiatement, le jour même, en atteignant dès le départ les amplitudes maximales.

Il existe un risque de raideur secondaire rapide de l’articulation. Une rééducation ou une orthèse dynamique peuvent éventuellement être prescrites.

Il est important de ne pas mouiller la main et le pansement avant l’ablation des fils. Le massage de la cicatrice après l’ablation des fils est également recommandé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Maladie de De Quervain à Villefranche

La maladie de De Quervain, ou ténosynovite de De Quervain, est une inflammation douloureuse des tendons situés sur le côté du poignet, du côté du pouce.

Cette pathologie touche principalement les tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce, qui traversent une gaine au niveau du poignet.

Définition :

Il s’agit d’une inflammation aiguë, puis chronique, de la gaine synoviale entourant les tendons mentionnés. Ces tendons traversent un tunnel fibreux situé sur le bord externe du poignet, juste avant la tabatière anatomique. Le frottement continu des tendons aggrave l’inflammation, provoquant un gonflement dans ce tunnel inextensible.

Maladie de De Quervain à Villefranche

Diagnostic :

La douleur et la gêne fonctionnelle apparaissent souvent après un changement d’activité, un choc direct ou une utilisation inhabituelle de la main et du poignet. La douleur, principal symptôme, peut irradier vers le pouce et l’avant-bras. Elle peut être déclenchée ou aggravée par une manœuvre spécifique appelée test de Finkelstein. Une tuméfaction palpable, parfois visible, reflète l’épaississement des fibres du tunnel et de la synoviale qui recouvre les tendons.

 

Causes :

Le frottement et les microtraumatismes répétés des tendons dans une coulisse étroite causent et maintiennent une inflammation tendineuse, irritant ainsi la partie interne de la poulie. Cette irritation entraîne un épaississement de la paroi de la poulie, créant un cercle vicieux où la taille de la poulie devient inadéquate par rapport à celle des tendons. Parfois, un petit kyste peut se développer dans la paroi de la poulie.

Plusieurs anomalies anatomiques peuvent prédisposer à cette tendinopathie, telles qu’une poulie à deux tunnels au lieu d’un, des tendons surnuméraires de l’APL, ou un muscle abducteur d’insertion basse faisant conflit avec la poulie. Cette affection touche plus fréquemment les femmes que les hommes, en particulier autour de la cinquantaine.

Les mouvements fréquents et répétés du pouce, notamment la pince pouce-index, comme observé chez les couturières, mécaniciens, kinésithérapeutes, secrétaires et coiffeuses, sont des facteurs favorisant cette tendinite.

 

Examens complémentaires :

Aucun examen complémentaire n’est nécessaire, l’examen clinique suffit pour établir le diagnostic.

Traitement :

Le traitement de la tendinite de De Quervain est principalement médical, avec une efficacité notable durant la phase aiguë. Si les symptômes persistent au-delà de six mois et résistent au traitement médical, la chirurgie devient la seule solution efficace.

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Le traitement médical combine l’utilisation d’antalgiques et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, éventuellement complétée par une infiltration locale de corticoïdes. La mise au repos du poignet et du pouce dans une orthèse est également recommandée pour favoriser la guérison.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

Le traitement chirurgical est recommandé lorsque les symptômes persistent malgré un traitement médical. Cette intervention est généralement définitive et très efficace. L’incision est petite et horizontale, effectuée dans les plis cutanés inclinés radialement sur la face externe du poignet. Le chirurgien sectionne longitudinalement le tunnel, libérant ainsi la course des tendons extenseurs du pouce. Cette libération est souvent accompagnée d’une synovectomie pour traiter l’inflammation de la synoviale.

 

Aucune intervention chirurgicale n’est totalement exempte de risques ou de complications secondaires.

Conformément à la législation en vigueur, notre devoir est de vous informer des éventuelles complications liées à l’intervention chirurgicale proposée.

Bien qu’il soit impossible de dresser une liste exhaustive de toutes les complications possibles, nous vous présentons ici les principales, basées sur les données médicales disponibles et l’expérience clinique des chirurgiens.

Certaines complications peuvent nécessiter un traitement spécifique ou, dans certains cas, une réintervention. Leur impact varie en fonction de chaque situation, pouvant entraîner des séquelles plus ou moins importantes.

 

Complications courantes de la chirurgie de la main :

1. Hématomes

2. Infections

3. Syndrome algo-neuro-dystrophique

 

Complications spécifiques à la ténosynovite de De Quervain :

1. Formation d’une cicatrice fibreuse pouvant limiter la mobilité

2. Persistance de douleurs liées à l’inflammation de la gaine synoviale

3. Risque de lésions nerveuses, notamment une irritation ou une atteinte des branches sensitives du nerf radial

4. Développement d’un ressaut tendineux, altérant la fluidité des mouvements

 

Les risques et la probabilité de complications dépendent de plusieurs facteurs : l’évolution de la pathologie, la technique chirurgicale utilisée, l’expertise du chirurgien, ainsi que le suivi des recommandations postopératoires par le patient.

S’il est important d’être conscient de ces risques, il ne faut pas non plus les surestimer. Chaque acte chirurgical, même considéré comme simple, comporte des aléas, mais une prise en charge par un spécialiste qualifié en minimise les conséquences.

Faire appel à un chirurgien spécialisé dans les pathologies de la main garantit une expertise optimale pour anticiper et gérer d’éventuelles complications.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un expert dans le traitement de cette affection et saura vous proposer une prise en charge adaptée et sécurisée.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (échographie) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

Le pansement est souple, permettant aux doigts et au poignet de bouger librement.

Malgré la douleur post-opératoire, il est essentiel de commencer la mobilisation active et passive des doigts opérés immédiatement, le jour même, en atteignant dès le départ les amplitudes maximales.

Il existe un risque de raideur secondaire rapide de l’articulation. Une rééducation ou une orthèse dynamique peuvent éventuellement être prescrites.

Il est important de ne pas mouiller la main et le pansement avant l’ablation des fils. Le massage de la cicatrice après l’ablation des fils est également recommandé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Mallet finger à Villefranche

La maladie de De Quervain, aussi appelée ténosynovite de De Quervain, est une inflammation douloureuse des tendons situés du côté du pouce du poignet.

Elle touche principalement les tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce, qui passent à travers une gaine située au niveau du poignet.

Définition :

Le « mallet finger », ou doigt en maillet, est un traumatisme qui touche principalement les sportifs et les personnes pratiquant des activités manuelles.

Cette affection se caractérise par une déformation du doigt causée par une rupture du tendon extenseur au niveau de l’articulation distale (le bout du doigt), ce qui rend l’extension active de l’extrémité du doigt impossible.

Mallet finger à Villefranche

Diagnostic :

Le diagnostic du mallet finger repose sur une combinaison d’examen clinique et d’imagerie médicale.

・Signes cliniques : déformation, gonflement ou ecchymose visible au niveau du doigt.
・Palpation : pour évaluer la sensibilité et localiser précisément la zone douloureuse.
・Incapacité à redresser le bout du doigt : c’est un signe clé du mallet finger, indiquant une rupture du tendon extenseur.

 

Causes :

Le mallet finger survient généralement à la suite d’un impact direct sur le bout du doigt, souvent par un objet ou une balle, qui provoque une flexion brusque de l’articulation.

Cela entraîne une douleur significative, un gonflement et une perte de fonction du doigt, nécessitant une prise en charge médicale rapide pour éviter des complications à long terme et restaurer la pleine mobilité du doigt.

 

Examens complémentaires :

Radiographie : Une radiographie est réalisée pour évaluer l’intégrité des os et confirmer la présence ou l’absence de fractures associées. Elle permet aussi de vérifier si un fragment osseux a été arraché avec le tendon (avulsion osseuse).

Bien que le diagnostic du mallet finger soit généralement évident lors de l’examen clinique, l’imagerie médicale est cruciale pour évaluer les lésions osseuses associées et planifier le traitement adéquat.

Traitement :

Le traitement du mallet finger dépend de la gravité de la blessure et de la présence ou non de fractures associées. Voici les principales approches de traitement :

 

LE TRAITEMENT NON-CHIRURGICAL

・Immobilisation : Le traitement de base pour un mallet finger sans fracture consiste à immobiliser l’articulation distale du doigt affecté en position d’extension avec une attelle. Cette attelle est généralement portée en continu pendant 8 semaines.

・Maintien de l’extension : Il est essentiel que l’extrémité du doigt reste en position d’extension pendant toute la durée du traitement pour permettre une guérison adéquate du tendon. Le non-respect de cette position peut retarder ou compliquer le processus de guérison.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

La chirurgie est envisagée dans les situations suivantes :

・Fracture par avulsion : Lorsque un fragment osseux significatif est détaché.
・Échec du traitement conservateur : Si la prise en charge non chirurgicale ne permet pas de restaurer la fonction du doigt.
・Déformation importante : Lorsque la blessure entraîne une déformation sévère ne pouvant être corrigée par une attelle.
・Réparation du tendon : Le chirurgien peut suturer un tendon déchiré.
・Fixation osseuse : En cas d’arrachement d’un fragment osseux, celui-ci peut être fixé à l’aide de broches.

La réussite du traitement du mallet finger repose sur une intervention rapide et le strict respect des recommandations post-opératoires, notamment le port continu de l’attelle durant la période prescrite.

 

Complications et risques chirurgicaux :

Toute intervention chirurgicale comporte des risques. Conformément à la réglementation en vigueur, il est essentiel d’informer le patient des complications potentielles liées à l’opération proposée.

Bien qu’une liste exhaustive soit impossible, voici les principales complications recensées dans la littérature médicale et par l’expérience des chirurgiens spécialisés. Certaines d’entre elles peuvent nécessiter un traitement complémentaire ou une réintervention, avec des séquelles plus ou moins importantes.

Complications fréquentes de la chirurgie de la main :

Hématome
Infection
Syndrome algo-neuro-dystrophique

 

Complications spécifiques au mallet finger :

Déformation séquellaire
Raideur articulaire
Douleur chronique
Arthrose
Rupture récurrente du tendon
Problèmes liés à la fixation chirurgicale
Infection

 

Le risque de complications dépend de plusieurs facteurs : l’évolution de la pathologie, les techniques chirurgicales employées, l’expertise du chirurgien et, dans une certaine mesure, l’observance des recommandations post-opératoires par le patient.

Il est important de ne pas exagérer ces risques tout en restant conscient que toute intervention, même a priori simple, comporte des aléas.

Faire appel à un chirurgien spécialisé en pathologies de la main garantit une prise en charge adaptée et la capacité d’anticiper et de gérer efficacement d’éventuelles complications.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH), est un spécialiste de cette pathologie.


Avant, pendant, après…


→ En consultation

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (radiographie) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


→ En clinique

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


→ Après l’intervention

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

Le pansement est souple, permettant aux doigts et au poignet de bouger librement.

Malgré la douleur post-opératoire, il est essentiel de commencer la mobilisation active et passive des doigts opérés immédiatement, le jour même, en atteignant dès le départ les amplitudes maximales.

Il est important de ne pas mouiller la main et le pansement avant l’ablation des fils. Le massage de la cicatrice après l’ablation des fils est également recommandé.

 

→ Rééducation et suivi

Après la période d’immobilisation, une phase d’auto-rééducation est cruciale pour restaurer la force et la mobilité du doigt.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.